Amérique Latine,  Pérou

Que faire à Cuzco et ses alentours ?

Dès mon arrivée à Cuzco, j’ai été transportée par l’aura légendaire des lieux.  Située dans les hauteurs, à plus de 3300 mètres d’altitude, des toits s’étendent à perte de vue au plus près de la cordillère des Andes. Ville métissée, elle est essentiellement composée d’architecture coloniale mais aussi de 15% incas. De sa nomination « Qosqo » en quechua, elle est fréquemment surnommée « le nombril du monde ». 

Cette ville est considérée comme la ville étape phare pour se rendre au Machu Picchu. À la suite de notre périple dans cette merveille du monde, nous avions décidé de rester à Cuzco au moins une journée entière, nous laissant surprendre par les différents endroits sans priorité particulière. Habitué.e.s des différentes villes péruviennes, dès le matin, nous nous dirigeons vers la plaza de Armas pour nous accoutumer à l’atmosphère présente au coeur de cette ancienne cité inca.

En cet endroit, de nombreux vendeurs de rue nous accostent. Plus généralement, des enfants, qui nous présentent des portes-clefs avec des lamas décorés. Après une discussion avec l’un d’entre eux, nous en achetons un et continuons notre chemin. 

Un peu plus loin, nous entrons de nouveau dans le musée au chocolat, déjà visité l’avant veille, après avoir acheté nos billets pour le Machu Picchu. Dans cet endroit, de nombreuses dégustations y sont organisées. Avez-vous déjà goûté du Pisco au chocolat? C’est délicieux! Là-bas, nous avons également vidé quelques pots de pâte à tartiner aux mélanges diversifiés et chocolatés. Ma famille, une fois rentrée, s’est régalée !

La prochaine étape, ou plutôt le prochain challenge, a été de trouver un restaurant pour une personne coeliaque (allergique au gluten) et une autre végétarienne. C’est en nous perdant au détour des ruelles du quartier San Blas que nous avons trouvé « El encuentro ». Ce restaurant propose une nourriture végétarienne en abondance et un menu à 8 soles(2,20 euros environ). 

Une fois rassasié.e.s, nous grimpons pour arriver au sommet de la ville.

Nous arrivons sur la place de l’église, reprenant notre souffle devant le paysage saisissant et après quelques mètres de plus en altitude.

Un homme, en apparence, vêtu comme un touriste, nous prend en photo tous ensemble et nous propose une excursion : visiter les lieux touristiques autour de la ville pour un prix de 40 soles à l’aide d’une visite à cheval. Réticent.e.s, au premier abord, nous demandons plusieurs informations à cet homme qui nous explique ne pas faire partie de la municipalité mais qui souhaite pour autant travailler. Nous comprenons alors que nous sommes à la limite de l’illégalité. Nous sommes mitigé.e.s mais nous décidons tout de même de le suivre en prenant auparavant la plaque d’immatriculation de sa voiture en photo. Nous voilà parti.e.s pour une ballade de plus de deux heures à cheval. 

Lors de cette promenade, nous découvrons la vallée de la « Caja del inca » (le visage de l’inca), le temple de la lune, la statue du Christ mais aussi de nouveau les toits de Cuzco au coucher du soleil. 

Les chevaux remis à leur propriétaire, nous descendons dans la ville presque dans l’obscurité. Dans les petites ruelles, par hasard, nous tombons sur un restaurant franco-péruvien nommé Le Buffet Francès. Nous y prenons notre goûter autour de petits pains au chocolat, pains au raisin et chocolats chauds. 

Nous rentrons ensuite à notre hôtel, l’hôtel Alegria’s Inn, pour nous reposer avant de partir le lendemain pour la laguna Humantay. C’est avec cet hôtel que nous réservons notre tour pour le lendemain à 70 soles (18,91 euros environ) par personne.

Pour ce coût, nous avions le transport aller et retour, le petit déjeuner, le déjeuner, un guide et l’entrée de la laguna. De bonne heure, nous partons en combi (mini-bus) pour la laguna, nous avons 3 heures de trajet en partant de Cusco pour y arriver. Une fois sur place, notre guide nous distribue des bâtons et nous propose de grimper avec l’aide d’un cheval pour 30 soles(8,10 euros environ). Après mon expérience de Cusco, je renonce à faire une ballade à cheval à nouveau dans les hauteurs. L’expérience me semblant trop pénible pour les chevaux. J’entame alors une bonne marche d’une heure et demie en haut dénivelé à plus de 4200 mètres d’altitude. Ne faites pas comme moi, n’oubliez pas votre bouteille d’eau et un bon chapeau. Le soleil là-bas vous brûle et l’altitude vous empêche de reprendre votre air correctement. 

Bien équipé.e.s, de lunettes de soleil, d’une crème solaire, de quoi grignoter et de bonnes chaussures de marches, ne baissez pas les bras. Le paysage en vaut la chandelle. 

Je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures, 

Soaz

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